Chirurgie réfractive : inconvénients et risques
Il y a -t-il des effets secondaires indésirables après une chirurgie réfractive?
Toute chirurgie comporte des effets secondaires plus ou moins gênants. La chirurgie réfractive ne fait pas exception à la règle et certains désagréments, le plus souvent bénins et transitoires, peuvent survenir en période post-opératoire. A titre d’information, voici une liste non exhaustive des principaux risques et inconvénients liés à la chirurgie réfractive (LASIK, PKR, SMILE…):
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La sécheresse oculaire :
La chirurgie réfractive entraîne très fréquemment une sécheresse oculaire, ou aggrave une sécheresse pré-existante. Souvent, cette sécheresse, observée à l’examen par votre chirurgien, n’occasionne pas ou peu de symptômes. Néanmoins, certains patients peuvent ressentir une gêne modérée pendant une période variable, de quelques semaines à plusieurs mois. Ces symptômes sont classiquement transitoires, sauf des cas particuliers de sécheresse sévère pré-existante.
Dans tous les cas, un traitement par larmes artificielles est prescrit systématiquement après l’intervention. -
Les halos lumineux :
Il s’agit de perceptions lumineuses « parasites » survenant plus volontiers lorsque la pupille est dilatée (nuit, ambiance peu éclairée…). Ils sont visualisée sous forme d’étoiles ou d’auréoles autour des sources lumineuse (par exemple, des phares de voiture la nuit). Très fréquents après une chirurgie réfractive, ils sont le plus souvent minimes et n’entraînent que rarement une gène significative avec les traitements lasers modernes. Ils s’atténuent habituellement en quelques jours voire quelques semaines.
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La presbytie :
Diminution progressive de l’accommodation liée à l’âge, l’apparition de la presbytie est inéluctable et entraîne des difficultés en vision de près. Chez un patient jeune, la chirurgie réfractive a souvent pour objectif de corriger la vision de loin. Il faut cependant prendre en compte le fait que le port de lunettes de près sera probablement nécessaire, sauf technique particulière, vers l’âge de 45 ans.
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L’évolution du défaut de vision :
Il est recommandé de s’assurer d’une stabilité prolongée de votre défaut de vision avant d’envisager une chirurgie réfractive. Malgré, l’évolution d’une myopie, d’une hypermétropie oud’un astigmatisme reste imprévisible et une évolution naturelle du défaut optique peut survenir à distance de le chirurgie. Le plus souvent, la vision sans lunettes reste excellente mais, rarement, une correction par lunettes voire même une retouche chirurgicale peuvent s’avérer nécessaires.
Quelles sont les complications possibles?
Ici encore, il n’y a pas de chirurgie sans risque. Le domaine de la chirurgie réfractive bénéficie d’un recul important et d’avancées technologique majeures, rendant les risques graves rares voire exceptionnels.
Cependant, on peut citer, de manière non exhaustive, les complications suivantes :
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les infections oculaires :
Rarissimes, elle ne concernent que la partie superficielle de l’œil mais peuvent laisser des cicatrices définitives en cas de mauvaise évolution. Des antibiotiques sont donnés de manière systématique pour réduire le risque infectieux. De même, les consultations de contrôle permettent de s’assurer de l’absence d’infection.
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l’ectasie cornéenne :
Il s’agit d’une déformation cornéenne, apparentée au kératocône, qui peut survenir de manière exceptionnelle dans les années suivant une chirurgie réfractive. L’ectasie peut se révéler simplement par une « récidive » de la myopie, ou plus rarement par une baisse de vision progressive, nécessitant une adaptation en lentilles de contact ou des traitements spécialisés. Le bilan pré-opératoire a pour objectif de dépister une anomalie de forme ou d’épaisseur cornéenne, et d’éviter d’opérer les cornées considérées comme « suspectes ».
Rappel : ces informations ne sont pas exhaustives et ne peuvent en aucun cas se substituer à l’information délivrée par votre chirurgien ophtalmologiste.
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