Classement Le Point 2019 : La Clinique Pierre Cherest parmi les meilleures d’Ile-de-France
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C’est bientôt Noël ! Vous pensez offrir un casque de réalité virtuelle à vos enfants ou à vos proches ?
Que ce soit sur console de jeu ou sur votre ordinateur de salon, la réalité virtuelle (ou VR pour « Virtual Reality ») s’oriente vers le grand public et attire désormais la convoitise des amateurs de jeux vidéo.
Ces nouveaux casques de réalité virtuelle (PlayStation VR®, Oculus Rift®, HTC Vive®, Samsung Gear®…) apportent en effet une expérience bluffante, avec une vision sur 360° permettant une immersion plus complète dans les environnements de jeu…
Mais cet essor de la réalité virtuelle est-il vraiment sans risque sur la vision ? Quels sont les effets de la réalité virtuelle sur les yeux ?
L’exposition à la lumière bleue (présente dans les éclairages à LED et les écrans d’ordinateur ou de smartphone notamment) sont au cœur de l’actualité quant à ses potentiels effets sur les yeux.
Les études préliminaires sur le sujet suggèrent une potentielle toxicité de la lumière bleue sur les cellules de la rétine (la « pellicule photo » qui tapisse le fond de votre œil).
Ces effets délétères pourraient être plus importants chez les enfants et jeunes adultes, dont le cristallin – très transparent à cet âge – ne permet pas de filtrer efficacement la lumière bleue.
Lors de l’utilisation d’un casque de réalité virtuelle, l’écran se situe seulement à quelques centimètres des yeux et couvre une grande partie du champ de vision. L’exposition à la lumière et en particulier à la lumière bleue est alors beaucoup plus intense par rapport à un écran classique.
En attendant de connaître les vrais effets de la lumière bleue sur l’œil humain, le principe de précaution inciterait à limiter la durée d’utilisation de ces casques ou à faire des pauses régulières, en particulier chez les enfants.
Le principe des casques de réalité virtuelle est de faire croire au cerveau que les images perçues se trouvent à distance, pour créer l’immersion dans l’environnement virtuel.
Or l’écran se trouve bien à quelques centimètres des yeux et cette discordance entre les informations reçues peut engendrer un conflit avec le reflexe accommodation-convergence.
En situation normale, l’accommodation (la mise au point du regard) se déclenche lorsque nous observons un objet situé à une faible distance, par exemple un livre ou un écran d’ordinateur.
De manière simultanée, la fixation d’un objet de près entraîne la convergence des yeux (les yeux « louchent » en vision de près). Ce phénomène est appelé « réflexe d’accommodation-convergence ».
Lorsque le casque de réalité virtuelle est devant les yeux, le cerveau peut ressentir une confusion entre les informations contradictoires qu’il perçoit : d’une part, il a tendance à faire accommoder car l’écran est situé très proche des yeux ; d’autre part, le réalisme de l’environnement virtuel l’incite à penser que les images reçues sont distantes (horizon, personnages à distance…).
Ce conflit est susceptible d’entraîner des maux de tête ou des douleurs oculaires après une utilisation prolongée.
Par ailleurs, le décalage possible entre les images reçues et les mouvements de la tête (informations données au cerveau par le système vestibulaire) peut entraîner des symptômes s’apparentant au mal des transports : nausées, voire vomissements.
C’est un phénomène connu depuis longtemps : lorsque nous sommes concentrés sur une tâche précise, la fréquence des clignements oculaires peut être réduite de moitié.
Or ces clignements réguliers permettent à chaque fois le renouvellement du film lacrymal, essentiel à la lubrification des yeux et au maintien d’un bon confort visuel.
L’usage prolongé d’un casque de réalité virtuelle est susceptible de créer ou aggraver les symptômes de sécheresse oculaire (brûlures, picotements, rougeur, voire larmoiement réflexe…).
Pour limiter ces effets indésirables, vous pouvez limiter la durée de jeu (et/ou réaliser des pauses régulières), cligner volontairement des yeux et si nécessaire utiliser des larmes artificielles.
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– 1er en Chirurgie de la cornée – 2ème en Chirurgie de la Rétine – 2ème en Chirurgie du Glaucome – 4ème en Chirurgie de la Cataracte |
« Je n’ai pas besoin de lunettes, je vois très bien. » Cette phrase, très souvent entendue, ne correspond pas toujours à la réalité. L’hypermétropie et l’astigmatisme sont des défauts optiques qui n’entraînent pas forcément de baisse de vision, mais plus facilement des maux de tête ou des douleurs oculaires. De même, un myope avec une correction trop forte peut éprouver ces mêmes symptômes.
Pour comprendre, il faut se souvenir du schéma anatomique de l’œil.
Lorsque l’on est hypermétrope, l’œil est trop court par rapport à sa puissance donc les rayons lumineux convergent en arrière de la rétine. On est alors obligés de « forcer » (consciemment ou inconsciemment) pour ramener l’image au niveau de la rétine et voir net. Ces efforts d’accommodation passent souvent inaperçus chez les patients très jeunes ou avec une faible hypermétropie, mais commencent à se faire ressentir sous forme de maux de tête ou de douleurs oculaires lorsque l’âge avance ou que la vision est très sollicitée (travail sur écrans notamment).
C’est souvent à l’approche de la quarantaine que les efforts d’accommodation faiblissent et que la vision des hypermétropes devient floue, d’abord de près puis en vision de loin.
Lorsque l’on est astigmate, on peut imaginer que l’œil n’est plus rond comme un ballon de football, mais ovale comme un ballon de rugby. Ce défaut optique, très répandu mais souvent méconnu, entraîne une confusion entre les lignes horizontales et verticales, par exemple on a du mal à distinguer un O d’un D, un F d’un P ou un E d’un B, etc.
Ce léger flou visuel n’est pas toujours remarqué par les patients, mais est très souvent responsable d’un inconfort visuel, les yeux qui « tirent », des douleurs oculaires voire des maux de tête. Il est également très fréquent de ressentir des éblouissements la nuit (en particulier lors de la conduite).
Le mal de tête lié aux problèmes de vue est souvent confondu avec la “migraine ophtalmique”, qui correspond en fait à de vraies migraines, qui s’accompagnent de troubles visuels (flashs lumineux, formes géométriques lumineuses ou sombres…).
Oui, dès lors que le défaut optique est responsable de symptômes gênants (maux de tête, fatigue oculaire, douleurs « en barre » au niveau des sourcils, picotements oculaires…), il faut envisager de porter des lunettes adaptées.
Dans de nombreux cas, la correction est faible et les symptômes ne sont présents que lors des efforts visuels prolongés (travail sur écran d’ordinateur, lecture, conduite…). Les lunettes peuvent n’être portées que lors de ces efforts visuels, le plus souvent au travail. Il ne s’agit pas forcément de voir « mieux » mais plutôt de voir aussi bien en fatiguant moins.
On parle alors souvent de lunettes « de repos ».
La myopie est un défaut optique très connu qui passe rarement inaperçu car la vision de loin floue est facile à dépister.
Néanmoins, de nombreux jeunes myopes portent des lunettes trop fortes, on parle de sur-correction de la myopie.
Cette sur-correction n’entraîne pas de baisse de vision de loin mais oblige le myope à « forcer » (accommoder) de loin et surtout de près. C’est alors que des maux de tête et des douleurs oculaires peuvent apparaître.
Pour y remédier, il faut refaire un examen de la vue, en prenant garde à ne pas sur-corriger les lunettes ou les lentilles, et prescrire une nouvelle correction optique plus adaptée.
Dans certains cas, les maux de tête apparaissent justement quand on commence à porter les nouvelles lunettes.
Cela arrive surtout lorsque la correction des lunettes a augmenté de manière significative ou asymétrique. Dans ces cas, il existe fréquemment un temps d’adaptation des yeux et surtout du cerveau aux nouvelles lunettes ou lentilles.
La durée d’adaptation est très variable selon chaque personne et le type de lunettes prescrites : le plus souvent de quelques heures à quelques jours, elle peut se prolonger plusieurs semaines. Il est important de porter ses lunettes assez longtemps dans la journée pour que les yeux puissent s’habituer.
Rarement, les maux de tête peuvent être liés à la fabrication des lunettes. De nombreux paramètres peuvent influencer le confort visuel, en particulier avec les verres progressifs. Il est important de bien indiquer à votre opticien votre distance de travail, la hauteur de votre ordinateur… pour qu’il puisse adapter vos verres à votre environnement.
Disponibles sur ordonnance établie par un ophtalmologiste, les lentilles de contact ont transformé l’apparence de millions de porteurs de lunettes depuis de nombreuses années.
Néanmoins, de strictes précautions sont indispensables chez les porteurs de lentilles : une hygiène des mains irréprochable, le respect des consignes (entretien, durée maximale d’utilisation, renouvellement régulier…), et un suivi annuel chez l’ophtalmologiste.
Pour tous les porteurs de lentilles de contact, réguliers ou occasionnels, le non-respect des règles de port peut avoir de graves conséquences.
L’infection de la cornée (appelée abcès de cornée ou kératite infectieuse) est une des complications les plus redoutées.
Survenant majoritairement chez les porteurs de lentilles, très souvent à la suite d’une négligence ou d’un port inapproprié, l’abcès de cornée entraîne des symptômes rapidement importants : douleurs oculaires, gêne à la lumière, larmoiement, baisse de vision. Ces symptômes doivent faire consulter un ophtalmologiste en urgence. L’abcès peut atteindre le centre de la cornée, laissant souvent une cicatrice irréversible devant l’axe visuel. La baisse de vision qui en résulte peut nécessiter un traitement par laser, voire dans certains cas graves une greffe de cornée.
Les porteurs de lentilles de couleur n’échappent aux règles d’hygiène et de surveillance ophtalmologique.
Si certains fabricants de lentilles de contact reconnus et sérieux proposent des lentilles de couleur dans les mêmes conditions de qualité et de traçabilité que les lentilles classiques, de nombreuses lentilles peuvent être obtenues dans des magasins de déguisement ou, de plus en plus souvent, par internet. Il faut prendre en compte que les lentilles qui corrigent la vision sont prescrites par un ophtalmologiste après un examen et des mesures précises de votre oeil, et après vérification de la tolérance avec des lentilles d’essai.
Ce n’est pas le cas des lentilles achetées hors prescription, sans contrôle médical. Sans vérification préalable de la qualité du film lacrymal et de la cornée, et sans conseils d’utilisation personnalisés, le port des lentilles devient hasardeux voire dangereux.
La rentrée scolaire : le moment d’être vigilant et de faire contrôler la vue de ses enfants.
Une mauvaise vision peut être un obstacle au bon déroulement de la scolarité puisque la grande majorité de l’apprentissage se fait au moyen de la vue. De plus, les techniques nécessaires au parcours scolaire d’un enfant s’acquièrent avant l’âge de 6 ans. Près d’un enfant sur 4 en classe primaire présente un trouble visuel… Or, les défauts optiques, tout comme le strabisme et l’amblyopie, peuvent être corrigés lorsqu’ils sont détectés suffisamment tôt, évitant ainsi d’handicaper les acquisitions scolaires.
A la maison, en vacances ou à l’école, il est important pour les parents d’être vigilants dès la maternelle.
Les fonctions visuelles de l’enfant se développent progressivement jusqu’à l’âge de 6 ans environ. Au cours de sa scolarité, l’enfant sera constamment sollicité sur le plan visuel à travers l’apprentissage de la lecture, de l’écriture… Si les défauts visuels (myopie, hypermétropie, astigmatisme) sont détectés suffisamment tôt, il sera plus facile de les corriger et l’enfant ne verra pas sa scolarité perturbée par une simple absence de lunettes.
A la maison également, les enfants sont également sollicités de manière croissante par les écrans en vision de près (tablettes, smartphones, jeux vidéo…). Un trouble visuel non détecté risque de compromettre le bon développement social de l’enfant.
Il est donc recommandé de réaliser un test de vision chez l’ophtalmologiste dès la maternelle puis à 6 ans, au moment de son entrée en CP. Cette consultation permettra également le dépistage de l’amblyopie (non développement visuel d’un œil) et du strabisme, qui nécessitent une prise en charge précoce.
Il est important de noter qu’un trouble de la vision peut apparaître d’une année sur l’autre, d’où l’importance d’un suivi ophtalmologique régulier.
Par ailleurs, les différents troubles visuels sont souvent héréditaires. Les parents myopes, hypermétropes ou astigmates doivent être particulièrement vigilants et faire consulter leurs enfants.
Un suivi précoce et régulier de l’enfant chez un ophtalmologiste est indispensable pour son confort visuel mais également pour le bon déroulement de sa scolarité.
Il s’agit du traitement des cicatrices cornéennes, par photo-ablation au laser Excimer guidé par la topographie cornéenne.
Dans ce cas, une cicatrice cornéenne étendue, mais assez superficielle, s’associait à un astigmatisme cornéen très irrégulier, responsables d’une baisse de vision importante.
Les données de la topographie cornéenne sont introduits dans le programme du laser Excimer, permettant de délivrer un traitement personnalisé, afin de “lisser” la cornée déformée. Après l’opération, la cicatrice s’est considérablement amincie et l’astigmatisme, devenu plus régulier, permet une meilleure acuité visuelle sous lentilles de contact.
Cette étude a reçu le prix du meilleur poster lors de sa présentation à la SAFIR en mai 2016 (Société de l’Association Française des implants et de la Chirurgie Réfractive)!
Lien de l’article :
Patrick Loriaut, Léa Jouve, Cyril Temstet, Vincent Borderie, Laurent Laroche.
Le congrès de l’ESCRS 2015 a eu lieu à Barcelone.
Présentation d’une nouvelle technique de chirurgie réfractive pour la réduction des forts astigmatismes.
Cette technique, développée au sein de notre équipe aux Quinze-Vingts (Pr Laurent Laroche), permet la correction de certains cas d’astigmatismes très importants, inaccessibles aux traitements standards par LASIK. L’étude princeps, publiée en 2014 dans Cornea, montrait l’excellente prédictibilité de la technique, tout en réduisant le risque de certaines complications.